• Les mains en l'air... et on s'accroche !

         Y’a pas longtemps, un ami me parlait du deuil et de la façon dont il le vivait. Un sujet complexe que chacun appréhende différemment mais avec lequel on trouve toujours la tristesse associée. A ce moment, je voulais lui témoigner du soutien mais sans l’interrompre ; qu’il puisse parler sans s’arrêter mais en ayant conscience d’être entendu.
    Mais je ne l'ai pas fait. Je regrette énormément. J’ai eu des rapports trop ambiguës avec lui pour qu’il le prenne simplement comme un signe d’empathie. J’aimerais tellement changer ça !

     

    Les mains en l'air... et on s'accroche !

        Quand deux mains se joignent, ce n’est pas pour s’emprisonner l’une l’autre, ce n’est pas non plus pour garder l’autre à bout de bras, à portée. Prendre la main de quelqu’un c’est le soutenir. Ca veut dire que, pour au moins cinq minutes, si on tombe, quelqu’un nous rattrapera. Qu’on aura quelque chose à quoi se raccrocher et qu’on ne pourra pas toucher le fond. Prendre une main c’est témoigner de sa présence, de son écoute, faire connaître la proximité sans utiliser les mots.

        On accorde beaucoup trop d’importance aux mots. Ce ne sont que des lettres, regroupées en concept dans l’espoir de faire connaître ce qu’on pense, mais avec des filtres. Le corps ne ment pas, il ne se censure pas instinctivement, ou du moins il ne devrait pas. Attraper une main, c’est l'envelopper dans la sienne, la réchauffer tout en la laissant respirer. Le contact permet donc la transmission de chaleur et une petite pression peut attirer l’attention en douceur. On peut faire passer tellement de choses en se tenant la main.

     

    Les mains en l'air... et on s'accroche !
    Les loutres se tiennent la main pour ne pas dériver loin l’une de l’autre en flottant

     

    Les mains en l'air... et on s'accroche !

    Un groupe de personne peut partager de l’énergie et de la conviction en se tenant la main

     

        Les gens l’utilisent généralement en tant que couple, je ne suis pas fan de ça mais ça se comprend. La proximité physique que ça induit est rassurante, on se sent moins seul. J’ai tendance à l’utiliser comme un moyen de communication quasi-normal quoique assez intime. Je ne prend pas la main de n’importe qui dans la mienne justement à cause de cette interprétation courante.

     

    Au nom de toutes les mains esseulées qui gagneraient à se retrouver !

    Au nom de toutes les occasions où les mots nous manquent !

    Au nom du partage simplifié !

     

        S’il vous plaît, permettons nous de le faire. Encore, et encore, jusqu’à avoir les mains moites de sentiments, jusqu'à ne plus marcher droit sous le poids de l’émotion. Pour qu’on arrête de fuir l’autre. Pour qu’on arrête de se fuir soi-même. Pour qu’on continue de vivre et de communiquer.

     

     

    A toi cher ami que je n’ai pas pu consoler, je voudrais que tu saches que te tenir la main est un plaisir et que la prochaine fois, je le ferai !

    Les mains en l'air... et on s'accroche !


    votre commentaire
  • Oui, je l'admets, j'ai péché. La rentrée un peu trop grise et l'envie incommensurable de renouveau social ont eu raison de ma dignité.

    Once, c'est une application de rencontre très en vogue en ce moment dont l'utilisation rudimentaire est gratuite pour tous (filles comme garçons)
    Le principe : un profil plus précis et un algorithme plus efficace qui ne propose qu'un rencontre par jour.
    La réalité : un profil classique et quatre rencontres par jour avec la possibilité de payer pour augmenter nos chances.

    Once : trouver le prince charmant à raison d'un crapaud par jour

    Chaque jour, donc, vers midi, plusieurs profils nous sont proposés. Il faut ensuite choisit de les aimer, les décliner ou de directement leur envoyer un message. Pour cette dernière fonctionnalité, on utilise un genre de bon point qui sont payants. Le seul moyen d'envoyer un message sans utiliser ce moyen c'est d'avoir un crush réciproque et l'application propose d'elle-même d'engager la conversation.

    Je me suis inscrite en même temps qu'une amie et on début on était très actives. On screenait les profils les plus drôles ou intéressants, les conversations aussi. Puisque nous sommes obligé de checker les profils proposés pour accéder à l'application (et notamment son système de messagerie), j'ai fini par passer mon portable à des amies pour qu'elles trient les profils.
    Je ne recherche absolument pas une relation de couple alors j'ai l'impression que ce n'est pas sérieux mais certains sont sûrs de pouvoir réussir grâce à cela. Et c'est possible ! Je privilégie donc les profils qui ne précisent pas « cherche relation sérieuse » et surtout ceux qui ont l'air le plus intéressants en fonction des goûts cinématographiques par exemple.

    Once : trouver le prince charmant à raison d'un crapaud par jour

    Top rencontre :

    Mister B. il a mon âge et nous avons plein de points communs ! C'est très agréable de parler avec lui et plutôt naturel. Je lui parle encore en ce moment même ;)

     

    Flop rencontre :

    T. Elève de ma fac dans une autre filière et à un niveau supérieur, il ne voulait qu'une relation amoureuse ou au moins sexuelle donc je ne l'intéressais pas. On s'en ait rendu compte après qu'il ait voulu échanger quelques photos intimes avec moi. Non merci.

     

    En définitive, je vais supprimer cette application. Bien pour passer le temps mais ce n'est pas le genre d'endroits où quelqu'un qui ne cherchent pas à rencontrer le grand amour peut s'amuser sans vexer les autres et leurs attentes.


    5 commentaires
  • Après deux semaines de cours je suppose qu'on peut dire que la rentrée est finie.

    Elle s'est très bien passée ! Mes cours sont passionnants, les camarades que j'ai rencontré sont très sympa, ceux que j'ai retrouvé sont toujours autant exceptionnels.
    En tant que L3 Histoire à paris-Sorbonne, j'ai enfin accès à la vraie Sorbonne. Tous mes cours sont donc dans ce fabuleux bâtiment.

    Enfin fabuleux si on oublie le labyrinthe que forment ses couloirs, que les escaliers sont quand même plus longs que sur mon ancien site [Clignancourt de mon cœur, on t'oublie pas bro!] et surtout qu'il n'y a pas de Crous dans le bâtiment. Ah. Ah. Ah. Du coup je mange bien, même très bien mais aussi cher. Les repas me coûtent entre 5 et 9€ selon où je mange et c'est intenable ! Il paraît qu'il y a un Crous à une station de métro, je ferai du repérage plus tard.

     

    Pour ce qui est de l'organisation de ma semaine, j'ai cours tous les jours. C'est un peu décevant, je vous l'accorde mais c'était obligatoire vu mes seules exigences pour cette année.

    A savoir :

               -prendre une cours sur l'histoire antique totalement différent.
        Après une année de Grèce antique et une année d’égyptologie, je m'attaque maintenant à la naissance de l'écriture et c'est top ! Les mercredi et vendredi

               -Le cours sur la décolonisation
        Le mercredi de 15h à 18h mais ça vaut le coup

               - une option sympa
        J'ai donc choisi le Japon médiéval du VIIe au XVIe. C'est très intéressant et le lundi soir.

               -Suivre un TD de Mr. T.
        Ce prof m'a totalement émerveillée en L1 donc je ne peux pas faire autre chose que ça. Et les cours sont le mardi et le jeudi

     

    Pour cette rentrée, j'ai aussi eu l'occasion de m'habituer au rythme de vie chez ma tante, chez qui j'ai emménagé dernièrement. Mon grenier m'offre un refuge bienvenu au milieu de toute la cohue de la rentrée. Je n'ai pas encore bien pris le temps de décorer mais je m'y sens très bien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petit coin lecture très usité

     

    J'espère que ce mois de Septembre a été tout aussi sympa pour vous !


    1 commentaire
  • Demain, c'est la rentrée.

    Cette phrase me paraît à la fois étrange et rassurante. Étrange parce que je n'ai pas l'impression de démarrer une nouvelle année scolaire, j'ai du m'habituer au rythme semestriel de l'enseignement supérieur. Et rassurante parce que le nouveau départ, c'est ce qui m'occupe l'esprit depuis des mois. Commencer une nouvelle année de façon administrative c'est un soulagement, rien ne sera plus comme avant.


    ci-joint un panorama du magnifique ciel qui accompagne mon écriture de cet article

    J'ai un emploi du temps agréable, peu chargé mais rempli de cours intéressants. J'ai hâte de revoir mes camarades, de leur raconter mes vacances et de les écouter me dire tout ce qu'ils ont pu faire. J'ai peur aussi de les revoir, de retrouver les mauvaises habitudes, de perdre l'autonomie que j'ai acquis ces derniers temps.

    Je vous prépare des articles sur la fin de mes vacances depuis deux semaines mais je crois que j'ai peur de les publier, je n'ai pas envie de regretter la fin de cette période estivale, d'y penser avec mélancolie et pourtant c'est ce qu'il se passe. Pourtant, beaucoup de choses m'ont fait réfléchir dernièrement et j'ai un gros dossier d'articles à monter. Il faut que je me bouge mais la procrastination est apaisante. Ne rien faire, ne rien risquer ça éloigne le danger… enfin je crois…


    Représentation du brouillard dans ma tête

    Bon ok ! On s'y met et on ne se laisse pas abuser par la chaleur de la couette ou par le confort des conversations de groupes infinies !


    1 commentaire
  •     Les règles ça n'a jamais été l'enfer pour moi. Ouais, ça saigne. Ouais, ça fait mal au dos. Ouais, on a l'impression que notre ventre se dissout dans de l'acide corrosif. J'avais beaucoup de mal à vivre ma vie correctement pendant cette semaine sans pour autant vraiment m'en plaindre.

        Le premier pas vers la libération a été l'utilisation de tampons. Cela fait seulement un an que j'y suis passée à tous les coups et c'était génial au début ! Pratique, quasi-invisible mais on doit faire encore plus attention au temps pendant lequel on l'utilise qu'une serviette. On se sent propre mais même deux jours après les règles, il arrive de trouver des tâches inopinées sur nos culottes en dentelle qu'on pensait hors de danger. Sans compter que la ficelle n'a rien de glamour et me gênait un peu quand j'avais des rapprochements physiques conséquents.

    J'ai découvert, il y a quelques temps, l'alternative que j'attendais… que nous attendions toutes ! La coupe menstruelle.

    Comment je me suis libérée des protections hygiéniques
    Et oh mon dieu, que ce nom est moche.

        La Cup (c'est plus joli comme ça) est un réceptacle à placer comme un tampon qui récupère le sang des règles. On peut la garder douze heures, la vider autant de fois qu'on le veut. Elle se trouve maintenant dans les grandes surfaces, c'est d'ailleurs ça qui m'a décidé à sauter le pas.

     


    Voici la vidéo qui m'a convaincue. Elle résume les points qui suivent

     

    • Le point le plus essentiel est la réutilisation. En effet, ce n'est pas une protection jetable. En silicone chirurgical dans la plupart des cas, une Cup se vide, se lave et se replace efficacement. A la fin du cycle, il faut bien entendu la désinfectée avec de l'eau bouillante, la meilleure technique reste le lave-vaisselle.

     

    • C'est donc bien plus économique ! D'autant plus qu'elle dure une dizaine d'années pour un prix variant entre 15 et 30€. J'ai eu la mienne pour un peu plus de 20€. Et c'est aussi meilleur pour l'environnement. On ne jette plus autant de tampons et de serviettes, fabriqués en coton qui est la culture qui consomme le plus d'eau : une pierre, deux coups.

     

    • Bien plus important encore, elle respecte notre équilibre intime. Pas de produits pour la rendre plus absorbante ou même de traces de pesticides. La cup ne dérègle pas notre flore vaginale comme un tampon et ne laisse pas du sang macérer autour de notre vulve, c'est génial !

    Comment je me suis libérée des protections hygiéniques

     

        Je la porte seulement depuis ce cycle et je suis déjà fan ! Et pourtant, j'ai eu très peur juste avant en anticipant la façon dont ça pouvait se passer... Il y a pas mal de témoignages qui ont failli me dissuadée mais j'ai préféré essayer quand même. Et me voilà comblée ! Le début est toujours laborieux, je suppose.

    Comment je me suis libérée des protections hygiéniques

     

     

        En définitive, je ne peux que vous la conseiller ! Cette micro-révolution peut changer le sort de bien des femmes. que ce soit parce qu'elles n'ont pas accès à des protections classiques et jetables ou parce que nous nous devons de lutter contre les taxes-tampons (la plus grosse arnaque du siècle expliquée ICI et commentée ICI). Et si on profiter aussi de cette évolution pour arrêter de diaboliser les règles ?


    2 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires