• La coupe de la liberté

        Les règles ça n'a jamais été l'enfer pour moi. Ouais, ça saigne. Ouais, ça fait mal au dos. Ouais, on a l'impression que notre ventre se dissout dans de l'acide corrosif. J'avais beaucoup de mal à vivre ma vie correctement pendant cette semaine sans pour autant vraiment m'en plaindre.

        Le premier pas vers la libération a été l'utilisation de tampons. Cela fait seulement un an que j'y suis passée à tous les coups et c'était génial au début ! Pratique, quasi-invisible mais on doit faire encore plus attention au temps pendant lequel on l'utilise qu'une serviette. On se sent propre mais même deux jours après les règles, il arrive de trouver des tâches inopinées sur nos culottes en dentelle qu'on pensait hors de danger. Sans compter que la ficelle n'a rien de glamour et me gênait un peu quand j'avais des rapprochements physiques conséquents.

    J'ai découvert, il y a quelques temps, l'alternative que j'attendais… que nous attendions toutes ! La coupe menstruelle.

    Comment je me suis libérée des protections hygiéniques
    Et oh mon dieu, que ce nom est moche.

        La Cup (c'est plus joli comme ça) est un réceptacle à placer comme un tampon qui récupère le sang des règles. On peut la garder douze heures, la vider autant de fois qu'on le veut. Elle se trouve maintenant dans les grandes surfaces, c'est d'ailleurs ça qui m'a décidé à sauter le pas.

     


    Voici la vidéo qui m'a convaincue. Elle résume les points qui suivent

     

    • Le point le plus essentiel est la réutilisation. En effet, ce n'est pas une protection jetable. En silicone chirurgical dans la plupart des cas, une Cup se vide, se lave et se replace efficacement. A la fin du cycle, il faut bien entendu la désinfectée avec de l'eau bouillante, la meilleure technique reste le lave-vaisselle.

     

    • C'est donc bien plus économique ! D'autant plus qu'elle dure une dizaine d'années pour un prix variant entre 15 et 30€. J'ai eu la mienne pour un peu plus de 20€. Et c'est aussi meilleur pour l'environnement. On ne jette plus autant de tampons et de serviettes, fabriqués en coton qui est la culture qui consomme le plus d'eau : une pierre, deux coups.

     

    • Bien plus important encore, elle respecte notre équilibre intime. Pas de produits pour la rendre plus absorbante ou même de traces de pesticides. La cup ne dérègle pas notre flore vaginale comme un tampon et ne laisse pas du sang macérer autour de notre vulve, c'est génial !

    Comment je me suis libérée des protections hygiéniques

     

        Je la porte seulement depuis ce cycle et je suis déjà fan ! Et pourtant, j'ai eu très peur juste avant en anticipant la façon dont ça pouvait se passer... Il y a pas mal de témoignages qui ont failli me dissuadée mais j'ai préféré essayer quand même. Et me voilà comblée ! Le début est toujours laborieux, je suppose.

    Comment je me suis libérée des protections hygiéniques

     

     

        En définitive, je ne peux que vous la conseiller ! Cette micro-révolution peut changer le sort de bien des femmes. que ce soit parce qu'elles n'ont pas accès à des protections classiques et jetables ou parce que nous nous devons de lutter contre les taxes-tampons (la plus grosse arnaque du siècle expliquée ICI et commentée ICI). Et si on profiter aussi de cette évolution pour arrêter de diaboliser les règles ?


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  • Commentaires

    1
    Jeudi 8 Septembre 2016 à 16:12

    Et ben tu as bien de la chance. Je suis adepte des baisses de tension et des malaises moi...

    (et j'ai pas compris le titre de l'article tout de suite :'))

    2
    Mercredi 12 Octobre 2016 à 19:13

    Je suis d'accord avec toi, les règles ça fait comme de l'acide corrosif au ventre :c

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